Antonio Aracri

Emus par les marques d'affection que vous avez témoigné envers notre papa, nous tenions à vous exprimer notre profonde gratitude pour votre soutien, vos pensées ou votre présence lors de ses obsèques. Cela nous a réconforté de le savoir tant aimé et apprécié et nous aide à traverser cette dure épreuve. Nous savons que le temps ne pourra effacer la douleur de cette perte, mais vos témoignages d'affection nous rappellent tous les beaux moments que nous avons partagés avec lui. C'est grâce à ces souvenirs que nous pourrons avancer et honorer sa mémoire.

Hospitalisation à domicile

Carte reçue

Message de son Oncologue

Mon père, l'incarnation même de la gentillesse, était une source d'inspiration et de réconfort pour nous tous. Je me souviens encore de ses éclats de rire qui réchauffaient les journées les plus grises, et de ses délicieuses créations culinaires qui rassemblaient toute la famille autour de la table. Son cœur d'or et sa générosité infaillible ont touché la vie de tant de personnes. Toujours prêt à tendre la main, il était notre roc, notre guide. Son héritage précieux, celui de la bonté et de la compassion, nous guidera tout au long de nos vies. Gardons en mémoire son sourire chaleureux, sa joie de vivre contagieuse et l'amour inconditionnel qu'il nous portait. Il nous a appris l'importance de la compassion et de la bienveillance, mais aussi le plaisir de partager un bon repas en famille. Chaque fois que nous cuisinerons ou dégusterons un plat savoureux, nous penserons à lui et à l'amour qu'il avait pour nous tous." Vincent

Ciao o zio che se rrice ? En Français dans le texte : Ciao Tonton qu’est-ce que tu racontes ? C’est comme ça que l’on se saluait. D’abord au cours de mon enfance chez mémé et pépé, lors de nos nombreux dimanches et autres moments en famille, lors des fêtes, au foot bien entendu, et j’en passe… Ensuite, nos routes se sont de nouveau réunies dans le sud où nous étions moins nombreux et forcément, ça rapproche encore davantage. Tu étais une personne qui disait rarement non. Zio on regarde le match ensemble Ok. Zio tu viens manger Ok. Zio on va à Naples dans 2 jours Ok. Zio on va au stade et tu montes derrière moi en scooter Ok. Jamais non et aussi, toujours avec le sourire et la bonne humeur. C’est ce que tu étais, joyeux, souriant, positif, et tu transmettais ces valeurs naturellement à ceux qui t’entouraient. Cependant, même si tous ces moments et ce vécu en commun resteront à jamais gravés en moi, il y a une autre leçon que j’ai tiré de toi lors ces deux dernières années. Alors pour tout ceux qui ne t’ont pas vu batailler, lutter, je veux crier quel Bonhomme, avec un immense B, tu étais. En effet, pendant que la maladie te rongeait chaque jour davantage avec la souffrance et la pénibilité qui l’accompagne, je ne t’ai jamais entendu te plaindre, je ne t’ai jamais vu baisser les bras, je ne t’ai jamais entendu parler de la maladie, ne serait-ce que de prononcer son nom. Tu faisais comme-si de rien était, comme si tout allait pour le mieux, comme-si la vie était sans embûche. Même quand tu ne tenais presque plus debout, tu te déplaçais sans rechigner pour rester en famille, quitte à t’endormir quand ton corps te disait stop, assis sur une chaise au milieu de tous. On avait l’impression que rien ne t’arrêtait. Des personnes malades malheureusement j’en avais déjà vu, mais des monstres de puissance et de dignité comme toi, franchement, je n’en ai pas le souvenir. Je suis resté et je reste encore stupéfait par cette ténacité et cette dignité dont tu as fait preuve, et ça restera marqué en moi. Comme un professeur qui enseigne à ses élèves, dans tous les combats que j’aurai à mener, quels qu’ils soient, je retiendrai cet enseignement et j’espère que cette force qui était la tienne pourra être la mienne. On a toujours des exemples à suivre et forcément, tu en seras un. Aujourd’hui tu es parti rejoindre les cieux, tata, et tous ceux qui sont partis et que tu aimais, alors je te dis Grazie pour tout. Pour la 1ere fois nos chemins se séparent sur cette terre et je vais te saluer une dernière fois mais comme toujours : Ciao o zio c’è verrimm En Français dans le texte : Ciao tonton, on se reverra Franco

On a beau connaitre l’issue de note vie à l’avance, on ne se résigne jamais à accepter la perte d’un être cher. Chaque proche qui nous quitte, emporte avec lui un peu de nous. Mais l’on se doit de continuer le chemin malgré tout… Alors nous y voilà papa, ce fameux cycle de la vie. Aujourd’hui, bien sûr que je suis triste. Mais beaucoup moins par ton départ, que je vois plutôt comme une délivrance, que par cette ultime bataille qu’il t’a été donné de mener. Tu as été un guerrier durant ces deux ans, un vrai exemple pour nous tous, acceptant la sentence sans jamais te plaindre. Tu aurais pourtant mérité un peu plus de répit après avoir accompagné Maman durant ses 8 ans de sa maladie. Il parait que Dieu confie ses plus dures épreuves à ses soldats les plus forts… on en aura eu la preuve avec toi ! Maintenant tu es en route pour rejoindre Maman et bien d’autres personnes qui auront croisé ton chemin. Je suis certaine que même là-haut, tu arriveras à les réunir autour d’un bon plat de pâtes. Mon petit papa, on en aura traversé des épreuves tous les deux. Ce qui faisait notre force, c’est certainement cette confiance inébranlable que nous nous portions mutuellement. Je garderai au fond de moi ton sourire, ta joie de vivre, ta bonne humeur, l’amour des autres et du partage. La page que je m’apprête à tourner aujourd’hui est très difficile à refermer. Elle est tellement remplie de souvenirs, d’amour, de joies, de peines aussi… Je tenterai d’être digne de tout ce que tu m’as légué et inculqué en hommage au grand homme que tu étais. Adieu papa, je t’aime